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A simple cure for Foot and Mouth Disease by TrueFacts editor - 31st Mar 2001 A simple cure for Foot and Mouth Disease A method which worked with complete success in France during the 1932 outbreak. A friend from France sent me the following recently (not available in English as far as I know) and I'd like to share it with you so it may be useful to farmers faced with the Foot-and-mouth Disease problem. According to this French physician who used this cure with complete success in 1932 in France, a simple mixture of 20 grams of dried chloride magnesium (or 30 grams of chloride magnesium in its crystallized form) in one liter of wate,r every 6 hours for 4 days and then every 8 hours until the disease has been eliminated for a cow of approximately 500 kilos - other dosages for bigger or smaller, or other kinds of animals are given below at the end. This doctor speculates in his explanation below that chloride magnesium stimulates the natural immune response (white globules) of the animal, hence the quick healings noticed. He first observed the efficiency of chloride magnesium when treating a young girl for diphteria and then he experimented with hundreds of farm animals with constant success and fast results. Quite possibly this method may have been entirely forgotten and I'm sure many farmers in Britain would be happy to know about it. It is doubtful that government veterinarians will approve of this method as they seem so hell-bent on destroying all possibly infected animals in an effort to restore the Foot-and-Mouth-Disease-free status of Britain for purely commercial/profit purposes - which is why regular vaccination as is done everywhere else in third world countries (where F-&-M is no big deal) is not promoted in the UK. Hoping this will help Jean Hudon Earth Rainbow Network Coordinator http://www.cybernaute.com/earthconcert2000 Please pass this on to all interested parties... ---- DOCTEUR A. NEVEU LE CHLORURE de MAGNÉSIUM DANS L'ÉLEVAGE TRAITEMENT CYTOPHYLACTIQUE DES MALADIES INFECTIEUSES 1 96 1 LIBRAI RIE LE FRANÇOIS 91, BOULEVARD SAINT GERMAIN, 91 PARIS (Vl) Préface de Jean DESOUTTER Ingénieur d' Arts et Manufactures Membre de l'Académie d'agriculture de France Le 2 février 1929. Mon cher Docteur. J'ai donné le maximum de publicité au traitement des diverses affections justifiables du chlorure de magnésium. J'ai rencontré, depuis, des utilisateurs absolument enthousiasmés. J'ai rencontré, aussi, quelques esprits butés, qui prétendent nier l'évidence. Je reste à votre disposition pour tout ce que je peux faire d'utile pour vous et pour l'élevage. Je vous prie de croire, mon cher Docteur, à l'expression de mes sentiments les meilleurs. J. Desoutter AVANT-PROPOS En 1915, Pierre Delbet étudiait l'action sur les cellules de diverses solutions employées pour le lavage et le pansement des plaies et cherchait s'il n'existait pas quelque substance capable d'exalter leur vitalité. Le rôle capital des globules blancs dans la lutte contre l'infection ayant été établi par Metchnikoff, il prit ces cellules pour test dans ses recherches, et il eut la chance de constater assez vite qu'une solution de chlorure de magnésium d'un certain taux augmente, dans une notable proportion, leur puissance phagocytaire, l'augmentation portant sur le nombre des polynucléaires qui phagocytent et sur la puissance phagocytaire de chacun d'eux « Cette méthode qui a pour but d'exalter la vitalité des cellules, nous dit Pierre Delbet, je l'ai appelée cytophylactique. Le mot cytophylaxie veut dire protection des cellules. » * * Par une série d'expériences, Pierre Delbet élargit, ensuite, le rôle de la cytophylaxie et, de méthode de pansements, elle devint une méthode générale qui augmente la résistance de l'organisme, non seulement contre l'infection des plaies, mais encore contre l'avitaminose, contre l'anaphylaxie, contre le dépérissement sénile et contre la cancérisation. * * * Il m'advint, fortuitement, d'apporter une importante contribution à la méthode cytophylactique du professeur Pierre Delbet. En 1932, je fis prendre du chlorure de magnésium à une petite malade, Ghislaine L..., atteinte d'angine suspecte, dans le but d'atténuer les troubles anaphylactiques du sérum que je pensai devoir lui injecter, en attendant l'analyse de son prélèvement amygdalien. Je fus surpris, le lendemain matin, de constater la guérison totale de Ghislaine avant que le résultat de cette analyse - qui était positive pour le bacille de Loeffler - me fût communiqué par le laboratoire. Cette première guérison de la diphtérie par le chlorure de magnésium a été le point de départ de mes recherches sur le traitement cytophylactique des maladies infectieuses, en général, * * Le lecteur trouvera, dans les observations suivantes, la relation des résultats inespérés qui ont été obtenus par cette nouvelle méthode thérapeutique, dans l'élevage. Chapitre Premier BOVI DÉS LA FIEVRE APHTEUSE Au mois de juillet 1932, huit jours après que j'eus constaté le pouvoir thérapeutique du chlorure de magnésium dans la diphtérie, une femme de la campagne, Mme T..., demeurant à Liron, commune de Breuil-Magné (Charente Maritime), venue à ma consultation, se plaignit, avant de partir, de sa situation malheureuse: la fièvre aphteuse, disait-elle, battait son plein dans la contrée; les vaches, pour la plupart, avortaient, devenaient étiques; les veaux qui naissaient à terme étaient emportés dans les jours suivants, ne pouvant pas résister à la maladie comme les adultes, Je me rendis, le lendemain, un dimanche matin, chez M. T.., et je vis, dans son étable, un spectacle désolant. Les vaches avaient des ulcérations dans la bouche et mangeaient difficilement; leurs pattes étaient enflées et suppuraient; leurs mamelles étaient ulcérées; leur lait, prohibé par arrêté préfectoral Un veau de trois jours était couché sur la litière, particulièrement atteint: fiévreux, la bouche ulcéreuse, ne tétant plus, condamné. Je me mis en devoir de le soigner. M. T... eut un sourire attristé et répondit, seulement, en me montrant de la main son cheptel: « Voilà mon travail de dix ans perdu » Nous fîmes prendre à ce veau la "drogue merveilleuse". C'est ainsi que les paysans ont appelé, plus tard, la solution de chlorure de magnésium. Je revins le mardi suivant. Le veau était debout; les ulcérations de la bouche étaient en voie de cicatrisation; l'oeil était bon. Je dis à M. T... de détacher son veau pour le faire téter. M. T... dit que c'était inutile, qu'il ne le pourrait pas, et qu'il fallait continuer à le faire boire au biberon. Tandis qu'il parlait ainsi, la petite servante se glisse entre nous et dénoue la corde retenant l'animal attaché. Surprise ! le veau bondit vers sa mère et la tette goulûment. M. T... et les voisins, qui assistaient à cette scène, étaient devenus muets. Le pouvoir thérapeutique du chlorure de magnésium dans la fièvre aphteuse venait de montrer son efficacité sur ce jeune animal. * * J'appliquai le traitement magnésien aux autres animaux de l'étable. Les résultats furent constants. Deux veaux plus âgés, malades depuis quelques jours, guérirent rapidement. Les vaches traitées dès le début de la maladie guérissaient; les autres, traitées tardivement, furent seulement améliorées, mais recouvrèrent, par la suite, leur état de santé normal, tandis que, dans les étables voisines, les vaches non traitées dépérissaient, tombaient dans un état lamentable et devaient être abattues. Un fait m'avait frappé. J'avais traité une vache malad.e Cette vache avait un veau qui ne l'était pas encore et qui ne le fut jamais. Or, il est quasi impossible qu'un veau, né dans une épizootie de fièvre aphteuse, suçant le lait d'une mamelle couverte d'ulcérations, reste hors de toute atteinte. Il fallait donc que le lait de la mère, traitée par le chlorure de magnésium, acquît un pouvoir préventif. M. T... avait remarqué, lorsqu'il détachait ses veaux, que les veaux traités par le chlorure de magnésium avaient beaucoup plus de force que les autres non traités. Cette « drogue merveilleuse » leur donne du sang, disait-il. Il constatait, plus tard, l'amélioration progressive de leur état général. Ils augmentent de poids et ils ont le poil fin comme une taupe, disait-il encore. * * Or, je n'avais fait, dans la circonstance, que de trouver une application nouvelle de la méthode cytophylactique de Pierre Delbet, méthode qui, par la suite, devait se montrer d'une étonnante fécondité dans le traitement des maladies infectieuses, en général, de l'homme et des animaux domestiques. Alors que, de nos Jours, on a surtout pensé de faire progresser la thérapeutique des maladies infectieuses en s'attaquant directement aux microbes et aux virus, agents de ces maladies, le professeur Pierre Delbet a jugé qu'il était préférable de renforcer l'organisme attaqué, d'augmenter ses défenses naturelles, pour lui permettre de triompher par lui-même de ses agresseurs, quels qu'ils soient. " L'antiseptie vise les microbes et tue les cellules. Je rêvais d'augmenter la résistance des cellules pour qu'elles pussent triompher des microbes " Voir le livre de Pierre Delbet. "Politique Il a pensé qu'il était possible d'arriver à ce résultat par le chlorure de magnésium. *: Je reviens à l'application de la méthode cytophylactique par le chlorure de magnésium dans la fièvre aphteuse. Depuis mes premiers essais, en 1932, l'expérience que j'ai acquise du traitement de la fièvre aphteuse par le chlorure de magnésium me permet d'affirmer qu'il n'y a, réellement, aucune comparaison possible à établir entre les animaux d'une étable, atteints de fièvre aphteuse, traités par le chlorure de magnésium, et les animaux des étables voisines qui n'ont pas été traités. Les premiers sortent de la fièvre aphteuse après trois ou quatre jours de fièvre, sans séquelle. Les autres traînent et plusieurs, même, finissent par tomber dans un état de déchéance organique tel qu'ils ne s'en relèvent pas, quand ils ne succombent pas dans les premiers jours de la maladie. En tout cas, l'avortement des femelles pleines est la règle. Les jeunes sujets sont condamnés. Il n'en est pas ainsi pour ceux qui reçoivent le traitement magnésien. Ces faits ont été constatés, bien des fois, par les éleveurs de notre région et par des vétérinaires. ~ * En 1937, M. B... Marcel, demeurant à la Grolière, commune de Breuil-Magné, m'écrivait: « J'ai traité toutes mes vaches et mon taureau pour la fièvre aphteuse par le chlorure de magnésium. « Quand le vétérinaire inspecteur est venu me donner l'autorisation de laisser circuler mon cheptel, après les trois semaines d'interdiction préfectorale, il m'a dit: On ne croirait pas que vos animaux ont eu la fièvre aphteuse. » Le 19 octobre 1937, M. B... René, demeurant à Chambon, m'écrivait: « J'ai traité mes vaches pour la fièvre aphteuse par le chlorure de magnésium et obtenu un très bon résultat. La fièvre n'a duré, sur mes vaches, que vingt-quatre ou quarante-huit heures; leur lait n'est pas tombé; les vaches ont continué à manger; leur poil est bon. Ceux qui les voient ne peuvent pas croire qu'elles ont eu la fièvre aphteuse. » Il est évidemment inutile de souligner l'importance de ces constatations. J'ai pu faire, dans ces deux étables, une assez bonne étude de l'action du chlorure de magnésium dans la fièvre aphteuse. En particulier, c'est chez M. B... Marcel que je me suis aperçu du fait très intéressant suivant, que j'ai pu vérifier, ensuite, bien des fois dans d'autres étables. On sait que le lait d'une vache, atteinte de fièvre aphteuse, s'altère très vite et que, si on veut le faire bouillir, il tourne avant l'ébullition, Or, il n'en est pas ainsi du lait d'une vache malade, traitée par le chlorure de magnésium. Le lait de cette vache se comporte comme le lait d'une vache saine: il supporte parfaitement l'ébullition, sans tourner. Ce fait, aussi, a son importance. Le 10 Janvier 1938, le vétérinaire J. L..., de Pau, m'écrivait: " L'administration, per os, de la solution de chlorure de magnésium favorise et hâte la guérison." "Une épidémie de fièvre aphteuse sur le cheptel important d'une étable a été enrayée. Les vaches atteintes n'ont pas eu de mammite; les lésions ont rétrocédé en quelques jours. Pas de mortalité chez les veaux à la mamelle qui ont été également traités. " Le 27 avril 1941, M. B..., demeurant à Luchat, m'écrivait: « Comme la dernière fois, nous avons été très satisfaits des résultats produits par le chlorure de magnésium. Nous n'avons perdu aucun jeune veau et nos boeufs travaillaient trois semaines après la déclaration de la fièvre. « Les gens qui voient, aujourd'hui, nos animaux ne peuvent pas croire qu'ils étaient atteints, il y a un mois à peine, de la fièvre aphteuse. » Le 13 Juin 1946, M. C..., représentant en engrais magnésiens, demeurant à Dourges (Pas-de-Calais), m'écrivait: « J'al le plaisir de vous annoncer la première cure de fièvre aphteuse obtenue à l'aide du traitement magnésien et qui vaut la peine d'être contée. « Un cultivateur a 4 vaches: une flamande et 3 hollandaises. Tout en demeurant ensemble, la flamande est et restera indemne. Des 3 hollandaises atteintes, l'une l'est particulièrement fort. Le propriétaire hésite devant l'application du nouveau traitement. Néanmoins, il permet de faire un essai sur la vache la plus malade. Il met les deux autres à la levure de bière. Au bout de deux jours, la première, traitée à la magnésie, pâture, En quatre jours, le lait revient. Le cinquième jour, elle est guérie. « Les deux autres voient leur état s'aggraver, dont une sérieusement. Devant le premier résultat, le propriétaire applique le traitement magnésien (il y a, à ce moment, six à sept jours que la maladie sévit). L'état s'améliore, mais lentement. L'une guérit, à peu près, au bout de quinze jours. La troisième rechute et n'en finit pas. I1 était certainement trop tard pour appliquer le traitement magnésien. « De cet essai, il résulte que la cure, appliquée dès les premiers symptômes, se révèle très efficace. Trop tard, c'est plus aléatoire, comme vous le dites très justement, du reste. « Le propriétaire des vaches m'a chargé de vous remercier et de vous féliciter pour l'efficacité de votre traitement. Il regrette d'avoir douté et de ne pas l'avoir appliqué d'emblée aux 3 vaches malades. » M. C..., devenu un zélé partisan et propagandiste du traitement magnésien de la fièvre aphteuse, m'a envoyé plusieurs autres observations très intéressantes. Il m'écrivait le 13 octobre 1946: « Lundi dernier, une vache, nouvellement rentrée, boite et présente une bouche ulcérée jusqu'en haut de la lèvre supérieure. Au bout de quatre jours de traitement, la guérison est complète (la vache s'est remise à manger dès le troisième jour). « Un client de Dourges, M. Julien T..., vient me voir pour une vache atteinte. Guérison dès le cinquième jour. « Un de mes clients de Noyelles Godault, M. Ch. P.... s'aperçoit, en rentrant ses vaches à l'étable, que l'une d'elles boite. Le lendemain, pendant la traite, il entend le bruit du « grincement de dents » (caractéristique pour un fermier averti, qui pense aussitôt à la fièvre aphteuse). Il m'envoie son fils et commence le traitement une heure après. Hier, la vache allait bien. Elle ne s'est pas arrêtée de manger et donne son lait habituel. « Voilà donc trois cas bien certains de guérison très rapide. » 12 novembre 1946. « L'épidémie de fièvre aphteuse étant assez sérieuse dans la région, le chlorure de magnésium fait merveille. Il a guéri plusieurs étables prises entièrement et le lait n'a même pas baissé. Il faut dire que les fermiers alertés ont appliqué le remède dès les premiers symptômes. » M. C... m'écrivait encore le 12 novembre 1946: « Je dois vous raconter un fait curieux. M. P..., qui a traité plusieurs vaches, avec beaucoup de succès, craignait pour sa porcherie. Il fit venir le vétérinaire qui vaccina les porcs préventivement contre la fièvre aphteuse. « Le surlendemain, 2 porcs étaient crevés et 5 autres sur le flanc. Mme P..., mécontente de ce résultat (elle s'était opposée à la vaccination, car elle est convaincue de l'efficacité de votre remède), mit aussitôt ces derniers à la magnésie. Quatre jours après, les porcs malades avaient repris une belle apparence et mangeaient avec appétit. "Vendredi, un autre était malade. Le 11 novembre (c'est-à-dire après trois jours de traitement), il n'y paraissait plus. » Ces observations de M. C... sur la fièvre aphteuse corroborent celles que j'ai pu faire, moi même, à la même époque. J'ai eu l'occasion, à la fin de l'année 1946, de conseiller le traitement magnésien pour la fièvre aphteuse à M. S..., demeurant à Rochefort-sur Mer, et d M. C..., demeurant à Toucherit, commune d'Ardillières, qui ont été très heureux des résultats obtenus. M. C... m'a envoyé, le 24 janvier 1947, une lettre enthousiaste de remerciements pour le service que le traitement magnésien lui avait rendu. M. Louis Vilain, qui avait eu l 'occasion de constater, dans sa contrée, avec M. C..., Ies heureux effets du traitement magnésien dans la fièvre aphteuse, avait demandé et obtenu, du ministère de l'Agriculture, l'autorisation que des essais fussent faits, au Laboratoire de recherches vétérinaires de MaisonsAlfort, dans le but d'étudier l'action préventive du chlorure de magnésium dans cette maladie. Les essais, faits en 1948, sur des bouvillons et des génisses de dix-huit mois à deux ans ont été négatifs. Ces animaux avaient reçu un demi-litre de la solution de chlorure de magnésium desséché à 20 g pour I 000, matin et soir, pendant quatre jours, puis ils furent inoculés par une injection à la langue d'un virus aphteux assez virulent, puisque l'un des sujets inoculés a succombé le cinquième Jour. Faut-il voir, dans ces expériences, une condamnation définitive du traitement cytophylactique de la fièvre aphteuse par le chlorure de magnésium? Voici ce que m'écrivait, à ce sujet, le professeur Pierre Delbet. Lettre du 3 Janvier 1948, avant 1'expérimentation: « La méthode cytophylactique (par les sels de magnésium) augmente la résistance des cellules et la puissance phagocytaire des globules blancs. En Infectant les animaux avec des doses massives de virus très virulents, on peut la mettre en défaut. » Lettre du 3 mai 1948, après 1'échec de 1'expérimentation: « Au point de vue de la fièvre aphteuse, ce qui nous Intéresse n'est pas de savoir si la cytophylaxie peut préserver un animal à qui l'on injecte un virus très virulent dans une région très vascularisée, mais si, dans des conditions de contamination habituelles, les animaux magnésiés sont moins souvent et moins gravement atteints. « A mon avis, les constatations faites par les éleveurs, par les agriculteurs, par les vétérinaires de campagne ont autant, sinon plus d'importance que les expériences de laboratoire. Qu'elles manquent de précision, je le reconnais, mais cette infériorité est compensée et au delà par le nombre des cas. » Quoi qu'il en soit du pouvoir préventif du chlorure de magnésium dans la fièvre aphteuse, que je n'ai jamais étudié, son action curative me parait établie par un grand nombre d'observations. Dans une épizootie de fièvre aphteuse, une vache atteinte, traitée immédiatement par le chlorure de magnésium, fait, sans doute, je le répète, trois ou quatre jours de fièvre, mais sort indemne de toute complication ultérieure: elle garde son lait et n'avorte pas, si elle est pleine, Au contraire, une vache non traitée maigrit, n'a plus de lait, avorte et, ou bien ne se remet qu'après un temps très long, ou bien, le plus sou vent, ne s'en remet pas. Les jeunes animaux atteints de fièvre aphteuse sont condamnés. Traités par le chlorure de magnésium, ils guérissent. Mes essais et ceux du vétérinaire J. L... en apportent la preuve. Voici trois observations qui me semblent assez démonstratives. 1- M. M... eut, en janvier 1950, sur un important cheptel de 38 bovins, un veau d'un an et une génisse de deux ans atteints de fièvre aphteuse, à quarante huit heures d'intervalle. M. M... a, depuis longtemps, I'expérience du traitement magnésien des maladies infectieuses. Il administre donc immédiatement, dès les premiers symptômes, un demi-litre de la solution de chlorure de magnésium toutes les huit heures, pendant quatre jours, au veau âgé de un an, et un litre toutes les huit heures, pendant quatre jours, à la génisse âgée de deux ans. Résultat.: Après trois jours de fièvre, ces animaux sortent de la maladie absolument indemnes de toute séquelle. Le virus aphteux de ce début d'épizootie n'était cependant pas un virus bénin, comme on va le voir. Cinq Jours après, un nouveau cas se déclare. Cette fois, sur une vache de quatre ans, pesant environ 500 kg, pleine de six mois. La maladie débute brutalement. La vache présente, d'emblée, un mauvais aspect. Sa température est à 41,7 °C. Son poil se hérisse. Elle souffrait, soufflait, était courbée. Elle secouait les pattes incessamment, dit M.M... Devant l'allure dangereuse de la maladie, M. M... fit prendre à sa vache un litre de la solution de chlorure de magnésium, toutes les six heures, pendant quatre jours. Pendant ces quatre jours, la température se maintint élevée et la vache ne prit aucune nourriture. Le fils de M. M..., inquiet de l'issue du traitement, voulut appeler le vétérinaire, la vache étant vraiment très malade. Le père tint bon. Le cinquième Jour, chute brusque de la température, La vache mange, reprend rapidement son aspect habituel et, fait remarquable, n'avorte pas. CONCLUSION Cette étude sur le chlorure de magnésium dans l'élevage montre que beaucoup de maladies qui frappent les animaux, même celles qui sont réputées incurables, sont justiciables du traitement cytophylactique magnésien. Avant de terminer par le tableau synoptique de la posologie vétérinaire du chlorure de magnésium, le dirai que, seules, l'expèrience, l'observation des malades m'ont guidé dans la détermination de cette posologie. J'ai, d'abord, constaté l'innocuité absolue des hautes doses de chlorure de magnésium, toutes les fois que j'ai été amené à les prescrire. Ayant fait cette constatation, je n'ai pas craint de dépasser les doses qui me paraissaient juste suffisantes pour guérir certains malades, et j'ai observé que, avec ces doses plus élevées, les guérisons sont plus rapides, plus certaines et les rechutes généralement évitées. Pour rendre, aussi promptement que possible, à l'organisme infecté ses moyens de défense et, surtout, ne pas faire d'interruption dans la thérapeutique commencée, i1 faut donner le chlorure de magnésium, qui s'élimine très vite, toutes les six heures. Dans les cas très graves, il faut débuter par deux doses rapprochées à deux ou trois heures d'intervalle, puis continuer toutes les six heures. Lorsqu'une nette amélioration du malade montre qu'il réagit efficacement, on peut, alors, espacer les doses toutes les huit heures et prolonger le traitement après la guérison clinique, pour consolider les résultats obtenus. Je ne conteste pas que beaucoup de malades, et même des malades gravement atteints, pourraient être guéris avec des doses moindres; mais, pour éviter, autant que possible, des surprises désagréables, Je crois devoir conseiller la posologie suivante qui, à mon avis, offre le maximum de garanties. N.B.- Chacune des doses conseillées sera, d'ailleurs, diminuée en cas de dérangement intestinal. TABLEAU SYNOPTIQUE DE LA POSOLOGIE VÉTÉRINAIRE DU CHLORURE DE MAGNÉSIUM Se servir de l'une ou l'autre des 2 solutions suivantes: 1- Soit chlorure de magnésium desséché (20 g) Eau commune q.s.p .................................1 litre 2- Soit chlorure de magnésium cristallisé (30 g) Eau commune q.s.p, 1 litre dont on fera préparer le nombre de litres nécessaires. BOVI DES Traitement de la fièvre aphteuse. Poids de l'animal: 500 kg Faire prendre 1 litre de la solution toutes les six heures, pendant quatre jours, puis toutes les huit heures, jusqu'à la guérison définitive. Dans les cas très graves, débuter par 2 doses rapprochées à deux ou trois heures d'intervalle. Au-dessus de 500 kg. Faire prendre I litre et demi de la solution toutes les six heures pendant quatre jours, puis toutes les huit heures, jusqu'à la guérison définitive. Dans les cas très graves, débuter par 2 doses rapprochées à deux ou trois heures d'intervalle. Bouvillons et génisses de 1 an: 200 kg. Faire prendre 1 demi-litre de la solution toutes les six heures, pendant quatre jours, puis toutes les huit heures, jusqu'à la guérison définitive. Dans les cas très graves, débuter par 2 doses rapprochées à deux ou trois heures d'intervalle. Veaux de lait. Faire prendre 1 demi-litre de la solution toutes les six heures, pendant trois jours, puis toutes les huit heures, jusqu'à la guérison définitive. Dans les cas très graves, débuter par 2 doses rapprochées à deux ou trois heures d'intervalle. Avortement. N.B. Le danger, dans l'avortement, vient de ce que la vache ne se délivre généralement pas, après l'expulsion de l'avorton.- S'abstenir de toute tentative d'extraction manuelle du délivre, inefficace et dangereuse; ne donner aucune injection tendant à la désinfection problématique des voies génitales. Instituer le traitement magnésien: la vache se délivrera seule, sans colique, et, fait remarquable, sans odeur, dans les quelques jours qui suivront le début du traitement, et la lactation sera normale. Traitement de la non-délivrance de la vache après le vêlage ou l'avortement. Faire prendre 1 litre de la solution toutes les douze heures, pendant cinq jours, soit 101itres, si le traitement est commencé avant la vingt-quatrième heure qui suit le vêlage ou l'avortement. Après la vingt-quatrième heure, l'infection est en marche. Faire prendre 1 litre de la solution toutes les six heures, pendant cinq jours, soit 20 litres. Dans les cas très graves, débuter par 2 doses rapprochées à deux ou trois heures d'intervalle. Traitement de l'avortement épizootique. Le traitement est celui d'une vache infectée. Faire prendre 1 litre de la solution toutes les six heures, pendant cinq jours. Dans les cas très graves, débuter par 2 doses rapprochées à deux ou trois heures d'intervalle. Traitement préventif de l'avortement. Lorsqu'une vache « se prépare » à mettre bas avant l'époque prévue, on peut la conduire à terme par le traitement suivant: Il suffit de lui faire prendre 1 litre de la solution, matin et soir, pendant cinq jours, soit 10 1itres. Traitement de la septicémie des veaux naissants. Faire prendre 1 demi-litre de la solution toutes les douze heures, pendant deux jours, soit 2 litres. Traitement de la non-fécondation des vaches. Faire prendre, à la vache inféconde, cinq jours avant l'époque présumée de ses chaleurs, 1 litre par jour de la solution, puis, après la saillie, 5 autres litres: 1 litre par jour, pendant cinq jours, soit, au total, 10 1itres. Traitement de la mommite. Faire prendre 1 litre de la solution toutes les six heures, pendant quatre jours, puis toutes les huit heures, jusqu'à la guérison définitive. Dans les cas très graves, débuter par 2 doses rapprochées à deux ou trois heures d'intervalle. Traitement de la bronchite vermineuse. Veaux ou génisses de sept à huit mois. Faire prendre I demi-litre de la solution (matin, midi et soir), pendant quatre jours. Traitement des entérites. Veaux de lait. Faire prendre 1 demilitre de la solution toutes les douze heures, pendant deux jours, soit 2 litres. Adultes. Faire prendre 1 litre de la solution (matin, midi et soir), pendant huit jours. Traitement à renouveler s'il y a lieu. Traitement de la météorisation. Faire prendre 1 litre de la solution (matin, midi et soir), pendant cinq jours. ÉQUIDÉS Traitement de la gourme. Poids de l'animal: 500 kg. Faire prendre 1 litre de la solution toutes les six heures, pendant quatre jours, puis toutes les huit heures, jusqu'à la guérison définitive. Dans les cas très graves, débuter par 2 doses rapprochées à deux ou trois heures d'intervalle. Audessus de 500 kg. Faire prendre 1 litre et demi de la solution toutes les six heures, pendant quatre jours, puis toutes les huit heures, jusqu'à la guérison définitive. Dans les cas très graves, débuter par 2 doses rapprochées à deux ou trois heures d'intervalle. Typhose. Poids de 1'animal: 500 kg. Faire prendre 1 litre de la solution toutes les six heures, pendant quatre jours, puis toutes les huit heures, jusqu'à la guérison définitive. Dans les cas très graves, débuter par 2 doses rapprochées à deux ou trois heures d'intervalle. Poulain de huit mois: 200 kg. Faire prendre 1 demi-litre de la solution toutes les six heures, pendant quatre jours, puis toutes les huit heures, jusqu'à la guérison définitive. Dans les cas très graves, débuter par 2 doses rapprochées à deux ou trois heures d'intervalle. PORCINS Fièvre aphteuse - Rouget - Broncho-pneumonie. Poids de l'animal: 100 kg. Faire prendre 1 litre de la solution toutes les six heures, pendant quatre jours, puis toutes les huit heures, jusqu'à la guérison définitive. Dans les cas très graves, débuter par 2 doses rapprochées à deux ou trois heures d'intervalle, Porc de 50 kg. Faire prendre 1 demi-litre de la solution toutes les six heures, pendant quatre jours, puis toutes les huit heures, jusqu'à la guérison définitive. Dans les cas très graves, débuter par 2 doses rapprochées à deux ou trois heures d'intervalle. Pneumonie des porcelets de cinq ou six semaines. Faire prendre, à chaque porcelet, 2 cuillerées à soupe de la solution toutes les deux heures, pendant deux jours. C H I E N S Traitement do la maladie de Carré. Le chlorure de magnésium guérit immédiatement la forme oculo-nasale de la maladie de Carré, rapidement les formes respiratoire et digestive. Il guérit, aussi, la forme nerveuse, paralysante (poliomyélite du chien), à condition que la paralysie ne date pas plus de huit jours. Le traitement d'un chien de taille moyenne, atteint de la forme nerveuse de la maladie de Carré, est le suivant: Faire prendre 125 cm3 de la solution de chlorure de magnésium toutes les six heures, pendant quatre jours, puis toutes les huit heures, jusqu'à la guérison définitive Dans les cas très graves, débuter par 2 doses rapprochées à deux ou trois heures d'intervalle. Les autres formes oculonasale, respiratoire et digestive guérissent, je l'ai dit, rapidement, au début de ce traitement. Rouge.-Chien de taille moyenne. Faire prendre 125 cm3 de la solution le matin à jeun et 125 cm3 le soir, avant le repas, pendant huit Jours, périodiquement, Piroplasmose,-Chien de taille moyenne. Guérison rapide. Faire prendre 125 cm3 de la solution (matin et soir), pendant deux jours. Gastro-entérite.-Chien de taille moyenne. Faire prendre 125 cm3 de la solution (matin, midi et soir), pendant cinq jours. C H A T S Gastro-entérite infectieuse Maladie des jeunes chats. Faire prendre 2 cuillerées à café de la solution toutes les trois heures, dans la journée, jusqu'à la guérison définitive. BASSE-COUR Poules Diphtérie aviaire. Choléra aviaire. Typhose aviaire. Peste aviaire. Faire prendre 2 cuillerées à café de la solution toutes les trois heures, dans la journée, jusqu'à la guérison définitive. Ou remplacer l'eau de boisson par la solution de chlorure de magnésium. Pneumonie contagieuse des poulets. Faire prendre 1 cuillerée à café de la solution toutes les deux heures, dans la journée, jusqu'à la guérison définitive. Maladie de la crotte. Diarrhée blanche. Remplacer l'eau de boisson par la solution de chlorure de magnésium. Dindons Diphtérie aviaire. Faire prendre 2 cuillerées à soupe de la solution, toutes les trois heures, dans la journée, jusqu'à la guérison définitive. Dindonneaux.- Quand ils prennent le rouge, remplacer l'eau de boisson par la solution de chlorure de magnésium. Coccidiose des lapins Faire prendre 2 cuillerées à café de la solution toutes les trois heures, dans la journée, jusqu'à la guérison définitive. Ou arroser leur pâtée avec la solution de chlorure de magnésium. |
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